Point de vue de candidat : Eitan Dehtiar
Eitan est un dirigeant financier aguerri qui cible les résultats avant tout. En 20 ans de cheminement professionnel, il a graduellement appris à exercer un leadership de style pratique et acquis une bonne expérience en gestion du changement. Il a travaillé pour le compte d’organisations comme SkyLink Aviation et Braden-Burry Expediting, pilotant des activités de restructuration d’entreprise et de planification stratégique grâce à son expertise en finance ainsi qu’en développement opérationnel et des affaires. Comme directeur financier, il a longtemps siégé à divers conseils d’administration et tribunaux, notamment pour des organismes de réglementation et de financement, de même qu’à d’autres conseils et comités sur les scènes gouvernementale, sectorielle et caritative. Ainsi, Eitan s’est forgé une solide réputation de dirigeant inspirant, capable de guider son équipe de main de maître en période de turbulences.
Nous avons confié à Eitan le poste de directeur financier intérimaire à Dystrophie musculaire Canada et celui de directeur intérimaire, Finances et Administration à CPA Ontario, où il a dirigé la consolidation de l’organisation au moment d’unifier trois associations de comptables.
« Les mandats intérimaires portent rarement sur des projets “de tous les jours”. J’aime aiguiller une organisation pour l’aider à garder le cap en période de transition. Ce sont des situations qui me donnent l’occasion de relever des défis uniques, d’évoluer de manière intéressante et d’influencer concrètement le cours des choses. »
Qu’est-ce qui vous a incité à devenir cadre intérimaire?
Je suis avant tout attiré par la nature des mandats. On me confie rarement des projets de tous les jours. J’aime aiguiller une entreprise et l’aider à garder le cap en période de transition. Ce sont des situations qui me donnent l’occasion de relever des défis uniques, d’évoluer de manière intéressante et d’influencer concrètement le cours des choses.
Quel type d’expérience vous a particulièrement servi pour réussir comme cadre intérimaire?
En début de carrière, j’étais à l’emploi d’une banque et j’ai eu à épauler plusieurs succursales et à effectuer des remplacements au sein de la direction. En deux ans, j’ai travaillé dans plus de 20 bureaux et succursales, et je me suis habitué à débarquer du jour au lendemain. J’ai appris à m’adapter rapidement et à concentrer mes efforts pour mener à bien des projets importants dans un court laps de temps.
Qu’est-ce qui vous convainc d’avoir fait le bon choix?
J’ai eu la chance de travailler à toutes sortes de projets avec beaucoup de gens formidables. Je ne m’ennuie jamais. Qu’il s’agisse d’un mandat de restructuration, d’un projet de logistique internationale ou d’un effort de consolidation de la profession comptable, mes tâches sont toujours stimulantes. Aussi, comme j’ai de jeunes enfants, l’horaire plus flexible que permet ce rôle me convient tout à fait.
Ce n’est pas donné à tous de réussir comme cadre intérimaire. Quelle est la clé du succès selon vous?
La perspective. Pour avoir collaboré à des projets en milieu arctique et en Afghanistan, je peux affirmer que si vous ne mourez pas de froid ou que vous n’êtes pas sous les tirs de feu, la situation n’est pas tout à fait critique... En gardant cela à l’esprit, je tends à offrir aux organisations une présence calme et solide en période de turbulences. J’ai eu à me frayer un chemin et à produire des résultats dans toutes sortes de situations délicates et complexes. Il en faut maintenant beaucoup pour m’impressionner.
Qui, dans votre vie personnelle ou professionnelle, a inspiré votre style de leadership?
Il y a plusieurs années, un ami avec qui je suivais le programme de MBA pour gens d’affaires m’a révélé que la haute direction se plaisait apparemment à faire la sourde oreille, mais il n’en est rien selon moi. Les hauts dirigeants sont pratiquement toujours à l’écoute. Il se peut toutefois que les employés ne communiquent pas leur message de manière à se faire comprendre par les dirigeants. Cette notion de communication ne me quitte pas, je m’en inspire vraiment dans mes échanges et ma façon d’interagir avec les autres. Tout part du contexte. Pour obtenir une réponse escomptée de la direction, rien ne vaut une bonne mise en contexte du problème.
Mes enfants m’aident aussi. Quand deux petits de quatre et six ans vous dévisagent parce qu’ils ne comprennent rien à ce que vous dites, c’est que vous n’avez manifestement pas bien mis les choses en contexte ou qu’il y a un élément sous-jacent que vous ne saisissez pas tout à fait.
Quels sont selon vous les grands avantages pour une organisation de faire appel à un cadre intérimaire?
Un cadre intérimaire pose un regard neuf et détaché sur l’état d’une organisation. Lorsque j’arrive, je mets cartes sur table en disant que je n’ai aucun intérêt personnel et que je suis là pour remplir mon mandat avec efficience et efficacité. J’expose ouvertement mon statut d’intérimaire. Mon rôle consiste à aider l’organisation et ses gens à traverser une situation donnée. Ainsi, les gens sont portés à être honnêtes avec moi et mettent plus facilement la main à la pâte pour réaliser l’ensemble des objectifs du mandat.
Qu’aimez-vous le plus dans votre collaboration avec Odgers Interim?
Je n’ai que de bons mots pour les membres de l’équipe Odgers Interim. Ils comprennent bien la nature de chaque mandat et savent faire la juste part entre les exigences des clients et des cadres intérimaires. Ils se montrent solidaires et se révèlent d’excellents collaborateurs. Par ailleurs, Odgers Interim propose toujours des occasions d’emploi attrayantes et dignes d’intérêt.
En quoi la plupart des gens se méprennent-ils à votre sujet?
En général, je suis quelqu’un de très franc et direct. Il est donc assez difficile de se méprendre à mon sujet.